017-FDM Faubourg des Modes

Boutiques-Ateliers “Faubourg des Modes” // Transformation de 7 bâtiments en 11 boutiques-ateliers et 8 logements // Marché Negocié // Realisation 2005 // Lille SUD // Client SORELI – LMCU – Ville de Lille

L’idée est bien celle du parcours, comme on va d’un point à un autre, comme on navigue “à vue” sur les trottoirs de la ville ou dans la profondeur des îlots : jeu d’espacement réglé entre la dispersion des repères et la juste mesure de la distance qui les sépare, mais aussi, “masse critique” nécessaire pour couvrir le territoire du faubourg et l’embarquer tout entier dans une nouvelle histoire. Le thème de la faille est donc ici premier: Il est ce qui marque la rue, lui appartient tout en se démarquant de l’alignement des façades; il est ce qui crée unifie les différentes interventions, sa lisibilité et la possibilité d’une individuation de chacune d’elle.

Le plus souvent, il fallait alors déjouer l’étroitesse des parcelles, les menaces d’enclavement.

Il fallait se frayer un passage et aller chercher la lumière et les vues, ne pas se contenter des jours zénithaux, et ainsi dilater l’espace, le faire à nouveau respirer.

L’enjeu est ici, autour de “l’incubateur”, centre rayonnant, de créer sur plusieurs sites, dans plusieurs maisons existantes, des lieux de création et d’en faire autant de “balises” dans le parcours urbain, autant de sources d’énergie pour créer une véritable émulation à l’échelle du quartier, comme autant de sources de son renouveau.

L’idée est bien celle du parcours, comme on va d’un point à un autre, comme on navigue “à vue” sur les trottoirs de la ville ou dans la profondeur des îlots: Jeu d’espacement réglé entre la dispersion des repères et la juste mesure de la distance qui les sépare, mais aussi, “masse critique” nécessaire pour couvrir le territoire du faubourg et l’embarquer tout entier dans une nouvelle histoire.

Tout est affaire de transitions, entre l’inscription urbaine et l’écriture architecturale, entre public et privé, entre vie sociale et intimité, entre atelier et logement, entre les parois de la rue et la profondeur de l’îlot…

Pour dire cela, et dire la “balise” dans le même geste, le thème de la faille verticale et volontaire, à la fois comme signal immédiatement identifiable et comme lieu d’un “entre-deux” appropriable s’était imposé à nous.

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